Atelier d'écriture

L’atelier d’écriture est l’occasion de jouer avec les mots, de faire entendre sa voix, d’écouter celle des autres, de se découvrir. C’est avant tout une expérience ludique, le plaisir de réaliser quelque chose et de le partager. À chaque séance l’animatrice propose de nouvelles consignes, qui servent de point de départ à l’écriture. Cette règle du jeu, par son aspect contraignant, permet de libérer l’imagination. On n’est plus devant une inquiétante page blanche, mais devant une proposition d’écriture, qu’on pourra à son gré suivre de près ou subvertir discrètement. C’est ce qui fait tout le sel de la lecture des textes : on se rend compte que chaque participant a traité la consigne de façon personnelle, provoquant la surprise, le rire ou l’émotion. Les échanges, qui se font dans un esprit curieux et bienveillant, permettent à chacun de prendre du recul sur son propre texte.

Atelier n°3


Proposition n°1 : Rédiger une liste

Les personnages de fiction avec lesquels j’aimerais partir en vacances, ou pas ! En précisant pourquoi.

Proposition n°2 : Petite annonces d’un journal local 

Premier texte : Chacun choisit un événement (foire, exposition ou activité) et en fait un descriptif plus attirant, pour la plaquette de l’association organisatrice.


Deuxième texte : Un journaliste a assisté à l’événement et en fait un compte-rendu pour le journal local.

Proposition n°3 : Écrire sans réfléchir

Quelqu’un lance un mot à voix haute, et tout le monde écrit une première phrase contenant le mot inducteur. Puis un autre participant lance un autre mot ; on continue à écrire en intégrant ce mot à la deuxième phrase du texte, etc.

Quelques textes du 3e atelier


Les personnages de fiction avec lesquels je partirais en vacances (ou pas)


- Phileas Fogg en souvenir du côté ‘’So British’’ de David Niven
- Arsène Lupin pour détrousser les bénéficiaires d’une retraite ‘’chapeau’’
"Si un voleur vole un autre voleur, le diable s'en rit." (Diderot, Le neveu de Rameau, 1762) 
- Le capitaine Morhange pour rencontrer Antinéa 
L’Atlantide est un roman de Pierre Benoit (1886-1962) paru en 1919.
- Edmond Dantès pour connaitre le gout de la vengeance
Pierre

- Superman, uniquement afin qu’il m’explique comment il arrive à supporter ces collants et ce slip moulants
- Le commissaire Adamsberg, afin de partager avec lui ses moments de rêverie
- Noé, afin de comprendre comment il a réussi à faire entrer dans son arche tous les animaux du monde
- James Bond, mais pour des raisons inavouables dans un atelier d’écriture
Hélène

- Hercule Poirot, parce que partout où il va il se passe quelque chose. 
- Alceste le misanthrope, parce qu'on s'assiérait à une terrasse de café et on critiquerait les passants. 
- Scarlett O'Hara, parce qu'elle me prêterait de belles robes pour les soirées. 
- D'Artagnan, parce qu'il est bon camarade ; mais le problème est qu'il se friterait avec tout le monde en boîte de nuit.
- Robinson Crusoe, parce qu'il saura comment se débrouiller si on perd nos bagages et qu'on n'a plus de quoi se payer l'hôtel.
Vanessa

Partir en vacances avec ...
- Cyrano de Bergerac : avec lui au moins, il y aura du panache.
- Emma Bovary : une évasion du quotidien avec elle, terrible !
- Corto Maltese : en accompagnateur désinvolte. On quitte le noir et blanc
- Le Schtroumpf grognon : parce que « Moi, j'aime pas les vacances ».

Ne pas partir en vacances avec ...
- Ulysse : ses croisières en Méditerranée sont interminables, il se perd, et il n'y a que lui qui retourne à bon port.
- Maître Yoda : encore un guide touristique avec une syntaxe approximative.
- Médée : dans le style grande jalouse, terrible !
Manuel 


A partir de petites annonces d'un journal local 


POTATOT 
"Légumes et potagers": affiches sur l'histoire des légumes, les différents types de légumes depuis la préhistoire. 
Gratuit. Du mardi au samedi à l'office du tourisme. 

Le journal municipal de Potatot 

Rendez-vous tous à la très grande exposition « Potager à travers les âges ». 

A l'office de tourisme de Potatot, vous ne serez plus dans le potage. 

Venez admirer notre collection d'affiches sur l'histoire des légumes.  Le clou de cette collection est enfin présenté : L'affiche sur la natalité dite « Bout d'chou ». Une frise historique vous conduira de la préhistoire, avec sa fameuse « soupe aux cailloux », jusqu'à notre époque moderne où les légumes poussent sur des bâches en plastique et sont directement emballés. 

Quelques raretés ont été prêtées pour l'occasion. Ainsi, la courge chevelue permet vous permet de préparer une soupe qui contiendra sans surprise un ou plusieurs cheveux. 

L'exposition est ouverte de 8h30 à 12h30 et de 14h30 à 18h30. N'hésitez pas à appeler pour connaître l'heure de passage des grosses légumes. 

Il est possible de se procurer sur place quelques raretés : 
- des cœurs d’artichauts, pour amoureux éconduits, 
- des navets, emballés en pochette DVD ou Blue-Ray, 
- des poireaux à planter immédiatement si vous attendez trop. A la fin de l'exposition, des lentilles sont vendues au profit de l'association des « Aveuglés par l'Amour qui ont retrouvé la vue ». L'éclairage est assuré par la Compagnie Nationale des Légumineuses que nous remercions pour son mécénat. 
Manuel 


Exposition "Légumes et potagers": On nous raconte des salades 

Par notre envoyé spécial Hubert Leradis dans Ca baigne en pays de Caux 

Vous avez tous vu cette affiche où les mots "légumes et potagers" sont écrit avec des carottes et des patates en guise de lettres, afin d'illustrer la nouvelle exposition de l'office du tourisme de Potatot. On l'a vue partout, sur les murs, dans les vitrines des magasins, et même sur les baraque à glaces du bord de mer. Elle nous a fait bien rire ; personne ne prenait cette affiche au sérieux, et même un journaliste consciencieux tel que moi hésitait à s'y rendre.

Sentant le désastre, le journal municipal a publié un texte fort spirituel sur le sujet, parsemé de jeux de mots et de calembours, qui, ma foi, m'a fait changer d'avis. De plus, on nous promettait des raretés telle que la courge chevelue.

Je me suis donc rendu à l'office du tourisme pour mener l'enquête. Il n'y avait pas foule. Un couple de touristes belges examinait la carte de la région, sans un regard pour les affiches. Une petite fille jouait aux osselets avec ce que je soupçonnai être des cailloux du paléolithique, car la vitrine intitulée "soupe aux cailloux de la préhistoire" ne contenait qu'un plat vide.

Sans me démonter, j'ai décidé d'examiner la frise historique, mais elle ne m'a guère impressionné, ayant été réalisée par le élèves de la 6eB du collège Maupassant, avec le talent et la précision qu'on pouvait attendre de leur jeune âge. La courge chevelue était en fait une imitation en polystyrène et crin de cheval, réalisée par l'atelier d'arts plastiques de la maison de retraite de Saladot. Quant aux affiches, j'aurais préféré voir des originaux plutôt que les photocopies coloriées à la main. 
Bref, sans vouloir cracher dans la soupe (de cailloux), il faut être courge pour aller voir cette exposition. 
Vanessa 

Sur son blog, Manuel nous propose une autre réaction à cette exposition décidément très courue: Soupe à la grimace à Potatot


******


Expo-vente de Camemberville le 23 novembre : 
Les doigts étaient agiles mais les cerveaux dérangés 

L’expo-vente organisée par l’association des Doigts agiles camembervillais n’a malheureusement pas rencontré le succès escompté par ses organisateurs.
En effet, l’exposition d’objets recyclés aménagée dans l’atelier garage d’Hubert Aucrochet a provoqué la consternation et même l’indignation de certains visiteurs. Sous prétexte de redonner vie à la devise de son arrière-arrière-grand-père Lavoisier selon laquelle « Rien ne se perd, tout se crée, tout se transforme », Hubert Aucrochet a présenté, sur fond de blasons de sa noble famille, des œuvres au goût douteux telles qu’un compost réalisé à partir de cadavres de chiens, une cloche à fromages en carapace de tortue dont l’espèce est protégée ou encore des gants de nettoyage fabriqués à partir de pis de vaches.
Il a, par ailleurs, eu l’audace de verser, à l’insu de tous, dans les fûts de bière destinés à la buvette, une concoction personnelle à base de feuilles de coca et de LSD, ce qui a eu pour fâcheuses conséquences d’offrir un spectacle ahurissant de personnes âgées en déambulateurs ou en fauteuils roulants ne maîtrisant plus leurs engins, tournant autour de la buvette tels des hamsters dans une roue et hurlant « Rendez-nous le pognon du téléthon ! »
La municipalité de Camemberville présente en conséquence ses plus plates excuses à tous les visiteurs venus ce jour-là, s’engage à demander la dissolution de l’association des Doigts agiles camembervillais et enfin déposera plainte contre Hubert Aucrochet pour atteinte à la dignité des personnes et des animaux. Cette manifestation ne sera pas reconduite l’année prochaine et sera remplacée par une exposition de peintures sur galets.

Hélène

******

PRITIVILLE
Sculptures en bois flottés de Bernadette de la Rapabois et peintures animalières de Justine Martin-Pêcheur
Gratuit. Au musée des ivoires


Le Musée de Ivoires de Pritiville, célèbre dans toute la région pour sa collection d'éléphants en porcelaine, s'enrichit cette année de deux nouvelles salles dédiées à l'art contemporain.
La première, qui est l'ancienne cafétéria astucieusement réaménagée, accueille une magnifique collection de sculptpure en bois flottés, dont l'auteur n'est autre que notre conseillère municipale, madame Bernadette de la Rapabois. Cette superbe exposition justifierait à elle seule une visite au musée. Mais il s'y ajoute une seconde merveille, que vous pourrez admirer dans ce qui était auparavant la loge du gardien : une exposition de peintures animalières par Justine Martin-Pêcheur, connue à l'international pour ses portraits de bovins.
Venez au Musée des Ivoires ! Vous ne serez pas déçus.
Vanessa 


De notre journaliste local à Pritiville 

Dimanche, j’ai pu me rendre à la nouvelle exposition de notre cher Musée des Ivoires, entièrement rénové avec l’argent du contribuable.
J’ai pu admirer le faste de notre ancienne cafétéria, qui accueille à grands frais les sculptures en bois frotté de notre chère conseillère municipale, Madame Bernadette de la Rapabois.
Madame de de la Rapabois montre une certaine dextérité à user jusqu’au cœur le bois qui fait ses sculptures. Nul doute que son expérience et sa détermination à user le budget de nos concitoyens ait largement participé à la réussite de l’entreprise.
Et c’est donc pour les remercier, qu’elle a invité en notre chère commune, sa très chère amie Justine Martin-Pêcheur, pour y exposer les portraits de nos administrés.
Ses électeurs apprécieront…

Pierre

******


BRIZART
Présentation des dernières créations du Collectif brizartoit de peintres. 
Gratuit. Au château du Calandos, route de Bézanville.


Exceptionnel ! 
Le Collectif brizartois de peintres revisite « L’origine du monde » ce week-end, au Château du Calandos. 
Amateurs de cubisme, de baroque, de classicisme, d’impressionnisme… Vous trouverez votre bonheur… originel… dans cette exposition haute en couleurs et en détails. 
Entrée gratuite interdite aux moins de 16 ans. 


L’origine du monde : Apocalypse à Brizart

C’est avec une curiosité goguenarde que je me suis rendu au Château de Calandos, ce week-end, sur invitation de Madame le Maire.
Il s’y tenait le vernissage de l’exposition du Collectif brizartois de peintres, ouverte gratuitement aux adultes de plus de seize ans.
Thématique de cette année : L’origine du monde. Un hommage à Gustave Courbet et sa vision aussi intime que pileuse de la femme. On nous promettait du cubisme, du baroque, du classicisme, de l’impressionnisme… Impressionnant ! Un amoureux des arts et de la femme tel que moi ne pouvait qu’accourir pour découvrir.
Découvrir… Le début de mon drame… Dès la première toile, mon envie fut plutôt de la recouvrir… vite et de courir… loin.
Mon premier étonnement fut de constater la méconnaissance des peintres brizartois dans le domaine de l’anatomie. Confondant le devant et le derrière, le masculin et le féminin, la beauté et la vulgarité.
Mon désarroi fut total quand l’un de mes voisins d’infortune crut reconnaitre sa femme dans ce postérieur informe et grassouillet assis dans un plat de nouilles.
Danton disait « de l’audace, toujours de l’audace, encore de l’audace ! » et l’on a bien fait de lui couper la tête. Car il a manifestement inspiré ces pauvres brizartoises qui n’ont pas hésité à se mettre à poil pour sauver les plumes de ce Collectif en péril.
« Le château n’attire plus les touristes. Depuis plus de cinq ans, la fréquentation est en baisse. Il fallait frapper un grand coup avec cette exposition, afin de redresser la barre ! » me confia le responsable de l’office de tourisme.
Redresser la barre, en espérant mettre au garde-à-vous la virilité de la gent masculine brizartoise…Mais il aurait fallu pour cela plus de finesse, de sensualité, et quelques modèles callipyges que le Collectif n’a pas su trouver…
Notre château se prostitue pour se payer des touristes. Il perd son élégance virginale pour quelques croûtes à scandale.
Si l’origine du monde avait ressemblé à cette vision brizartoise, l’être humain n’aurait jamais vu le jour. Adam n’aurait jamais osé croquer la pomme, de peur d’y trouver des pépins.
Je vous encourage donc à ne pas cautionner cette exposition vulgaire et dénuée de sens artistique.
Maintenant, si vous voulez voir Madame le Maire de beaucoup plus près : tableau numéro 22, dans le couloir d’honneur…
Catherine 


****** 

VAGUEVILLE 
Exposition de pigeons voyageurs, de tracteurs et de voitures miniatures 
Gratuit. De 14h à 18h le samedi et de 8h30 à 18h le dimanche dans la salle du Mont-Poutou. 

Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, Jeunes Gens,
Vous qui aimez les voyages, vous qui aimez la grande aventure, vous vous sentez attirés par des sensations fortes ?
Venez à Vagueville ! à la salle Mont-Poutou !
ILS SONT ARRIVÉS !
Plusieurs centaines de pigeons voyageurs vous accueillent de leur roucoulement tendre et puissant pour vous proposer… vous proposer ? … Des voyages à travers le monde car ces champions des messagers danseront une gigue autour de vous et vous transmettront des messages venus des quatre coins du monde. Ils vous réservent bien d’autres surprises.
Ils sont arrivés aussi ! Les tracteurs de nos amis les agriculteurs ! Leurs engins vont vous étonner par leur rugissement gazéoleux et sonore. Les tracteurs vont feront rêver de retour à la terre et vos vivrez aussi un voyage avec eux.
Les voitures miniatures rouleront à la rencontre des petits et des grands. Vous entendrez comme un roucoulement de roulement à billes parmi quelques bruissements d’ailes (nous ne vous en disons pas trop…).
Venez nombreux à cette exposition interactive à la salle Mont-Poutou.
Agnès



Invitation au voyage à Vagueville 

Pourquoi quitter notre foyer familial, en un si calme dimanche, si ce n'est pour aller voyager en visitant l'exposition à la salle du Mont-Poutou ? Là se tiennent non pas une, non pas deux, mais bien trois expositions ! 
Les familles pourraient croire qu'avec autant d'animations regroupées, les dames, les demoiselles, les messieurs, et les jeunes gens (comme le dit la publicité) vont trouver de quoi s'amuser, malheureusement, il n'en est rien. 

L'exposition sur les pigeons devrait attirer les plus aventureuses qui voudraient roucouler. Hélas, les places ne sont disponibles que pour les personnes d'une taille inférieure à celle de Niels Olgersen. Les autres visiteurs feraient bien de se vêtir d'imperméables, facilement lavables. Les centaines de volatiles exposés relâchent leurs fientes vaillamment, mais au détriment des visiteurs. 
Les personnes les plus fâchées pourront immédiatement adopter et acheter sur place une boîte de petits-pois pour accompagner. 

Les visiteurs qui ont les pieds sur terre peuvent entreprendre un voyage moins aérien avec la partie "tracteurs modernes". En effet, un petit circuit paysan en tracteur est proposé. Vous partirez d'un champ fraîchement labouré pour participer à une opération escargot sur autoroute. Ce tour si typique aboutira devant la préfecture avec son traditionnel épandage de lisier. 
N'oubliez cependant pas de vous munir de quelques centaines de litres de gasoil. Il semblerait que les organisateurs aient négligé ce léger détail. 

Enfin, ceux qui se contentent de joies simples se dirigeront vers la partie voitures miniatures. Nous devons déplorer que les parents, absorbés par les autres parties de cette grande foire, confondent ce lieu avec une garderie. Les enfants de tous âges y sont laissés de longues heures. Ils ne contribuent pas, par leur chahut, qui s'ajoute aux roucoulements des pigeons et aux bruits des moteurs de tracteurs, à l'harmonie qu'on serait en droit d'attendre d'un tel lieu. Les organisateurs ont bien essayé de laisser quelques modèles à libre disposition, mais les jeunes enfants sans surveillances jouent continuellement avec. Ces satanés gamins ne prêtent jamais ! 

Pas une partie de cette foire n'est donc digne d’intérêt. Le lecteur aura compris qu'en évitant cet événement, on évite non pas un, non pas deux, mais bien trois désastres ! 

Manuel 


******

Le syndicat d’initiatives de Saint-Jacques-sur-mer organise le samedi 15 novembre

LA GRANDE BOURSE 
AUX JOUETS ET AUX VETEMENTS 

Au bénéfice des enfants nécessiteux du canton 
- Vos enfants ont grandi
- Vos armoires débordent de vêtements qui ne servent plus 
- Les coffres sont pleins à craquer de jouets oubliés 
ALORS !!!... 
- Apportez nous tous vos trésors 
- Venez échanger vos vêtements ou objets inutilisés 
- Venez acheter ce que les autres apportent 
Et repartez avec la SATISFACTION d’avoir fait une BONNE ACTION
VENEZ NOMBREUX

Pierre

******

SAINT-BIGOUDI 
Foire aux harengs et animations. 
Gratuit. Toute la journée sur les quais de Saint-Bigoudi-sur-mer 

Le 23 novembre prochain se tiendra la célèbre foire aux harengs de Saint-Bigoudi-sur-mer. A cette occasion, des patrons-pêcheurs viendront exposer leur matériel de pêche, expliquer leurs rudes conditions de travail et leurs méthodes pour lutter contre le mal de mer.
Un espace dégustation permettra aux visiteurs d’apprécier les différentes façons de cuisiner le hareng : mariné, fumé, hareng-saur ou encore rollmops, il y en aura pour tous les goûts !
Enfin, plusieurs stands d’animations raviront petits et grands, avec notamment une pêche aux harengs (vivants bien sûr), un stand de découpe et d’éviscération des poissons (rince-doigts fournis), un stand de découverte de produits de beauté à base d’huile de hareng et, nouveauté cette année, création de déguisements avec pour thème, évidemment, le hareng. Le plus beau déguisement sera récompensé par la remise d’un panier garni, composé de rillettes de la mer, d’une soupe de poisson et de harengs marinés.

Hélène


Interview radiophonique de notre envoyée spéciale de Radio Saint-Bigoudi-Échos :
- Avez-vous été aux « harengs » ?
- Oui, j’ai été ébahie par cette foire où j’ai appris plein de merveilles ! J’ai par exemple découvert comment ne plus vomir par-dessus bord !
- Pouvez-vous nous en donner la recette ?
- Oui : il suffit de respirer le hareng, tout simplement !
- Avez-vous appris d’autres nouveautés autour de cette passionnante thématique qu’est le hareng ?
- Absolument ; j’ai goûté la cuisine des pêcheurs et je ne suis pas déçue ; je me sens quelqu’un d’autre surtout depuis que j’ai goûté les harengs frits à la sauce piquante. Par contre ils vous donnent des rince-doigts qui ne sentent pas très bon et il faut éviter de se lécher les doigts après, mais cela est un détail.
- Avez-vous été au stand « cosmétique » ?
- Oui ! j’ai découvert comment hydrater ma peau en hiver. Regardez : mon visage luit avec des petits reflets argentés.
- En effet, vous brillez avec un teint gris argent ! Vous devenez « brillante » !
- Je me suis aussi parfumée avec ce qu’ils appellent « Divinité harengoune ». Sentez cette douceur, j’en ai mis un soupçon sur mon bras…là...
- Humm ! C’est vrai que cela sent bon. On devine le hareng vivant parmi quelques notes épicées… Et d’où vous vient cette tenue originale ? que portez-vous là ?
- Je porte une robe en écailles de harengs ; les écailles ont été cousues une par une avec un fil d’argent et on a tanné ce tissu avec de l’huile de hareng pour qu’il ait cette belle allure, un peu collante et luisante.
- Mais c’est très à la mode ! et c’est le fruit des femmes de pêcheurs. Décidément, la foire aux harengs de Saint-Bigoudi à de quoi satisfaire tous les Bigoudiens et tous les touristes !
Agnès


Écrire sans réfléchir 


Avec les mots : hirondelle, yorkshire, pullover, stylo, guitare, noisette, sirène 

On dit qu'une hirondelle ne fait pas le printemps, mais j'espère vous démontrer le contraire. Je me promenais avec mon Yorkshire hier soir. J'avais évidement passé mon pull-over rouge tendrement tricoté par ma moitié. J'étais sorti avec mon stylo et mon petit carnet, prêt à écrire. J'entendis des notes de guitare dans la nuit, un air mélodieux mais inhabituel. Vous me connaissez, je suis un peu musicien et j'aime bien faire ma pelote, amasser des noisettes. Je m’approche donc, le stylo à la main, pour noter le refrain... Une sirène me fait sursauter. C'étaient les pompiers qui venaient éteindre l'instrument qui avait pris feu.
Manuel

L'hirondelle ne fait pas le printemps, pensait le PDG de la Samaritaine, qui envisageait de créer un rayon animalier pour y vendre des yorkshires, voire même des chèvres cachemires pour fabriquer des pull-overs. 
Il écrivit donc, de son beau stylo, à son collègue du Printemps, lui certifiant qu’il ne lui jouait pas un air de guitare, qu’il ne voulait en aucun cas lui casser les noisettes, et qu’il lui proposait vraiment de s’associer avec lui pour cette lucrative entreprise. 
Mais au fond, il savait bien que l’autre se méfiait toujours du chant des sirènes… 
Pierre

J’ai décroché mon téléphone et j’ai dit « hirondelle ». « Perdu ! » m’a répondu mon interlocuteur, « il fallait dire Yorkshire ! ». Et voilà, encore raté me suis-je dit en raccrochant, ce matin je ne mettrai pas de pull-over. Qu’à cela ne tienne, je me tricoterai en vitesse un étui à stylo. Quand soudain, j’entendis le son mélodieux d’une guitare. Cela me donna immédiatement envie de grignoter des noisettes. Et c’est à ce moment précis que j’entendis la sirène de l’ambulance qui devait me conduire à l’hôpital psychiatrique…
Hélène