Atelier d'écriture

L’atelier d’écriture est l’occasion de jouer avec les mots, de faire entendre sa voix, d’écouter celle des autres, de se découvrir. C’est avant tout une expérience ludique, le plaisir de réaliser quelque chose et de le partager. À chaque séance l’animatrice propose de nouvelles consignes, qui servent de point de départ à l’écriture. Cette règle du jeu, par son aspect contraignant, permet de libérer l’imagination. On n’est plus devant une inquiétante page blanche, mais devant une proposition d’écriture, qu’on pourra à son gré suivre de près ou subvertir discrètement. C’est ce qui fait tout le sel de la lecture des textes : on se rend compte que chaque participant a traité la consigne de façon personnelle, provoquant la surprise, le rire ou l’émotion. Les échanges, qui se font dans un esprit curieux et bienveillant, permettent à chacun de prendre du recul sur son propre texte.

Quelques textes du 10e atelier


Ecrire sans réfléchir

Mots: tulipe ; banc ; ordinateur ; pomme

« Les tulipes sont cuites » s'écria le colonel en retirant sa longue robe de mariée qu'il avait achetée par correspondance à l'occasion des funérailles de sa bru. Les tulipes étaient en effet cuites après 20 minutes au court-bouillon comme l'indiquait la recette de son livre préfère, la Bible. Épuisé, le colonel s'assit sur le banc qu'il avait installé sur son lit de camp et sur lequel il trônait pour rendre la justice quand ses voisins venaient le consulter pour leurs problèmes de santé. Le colonel, une fois lancé, était aussi prévisible qu'un ordinateur : Il buggait, il plantait et il rendait tout le monde dingue. Mais pendant que tout le monde pestait, personne ne pensait à ses problèmes de santé. « Une pomme chaque matin, éloigne le médecin ! » hurla le colonel en remettant sa longue robe de mariée qu'il avait achetée par correspondance et par erreur à l'occasion de la venue de la reine d'Angleterre dans son jardin où les concombres fleurissaient.
Pascal

Les tulipes dodelinaient dans le champ, parmi les blés et les tomates. C'est beau comme du Van Gogh. Il y a aussi des roses et des bégonias. La nature est bien faite, quand même. Des lapins gambadent, des oiseaux chantent, des amoureux s'embrassent sur les bancs.C'est le printemps, la saison des hormones, de la sève, des liaisons secrètes et des ruptures tumultueuses. Peu d'ordinateurs dans ce paysage bucolique; plutôt des taupes qui courent sous la terre, des chats qui se roulent dans l'herbe, des pélicans qui se penchent sur la rivière, des pissons qui leur font des grimaces. Il y a aussi une pomme très belle sur un arbre en haut d'une colline; mais ce fruit-là, on n'y touche pas. C'est interdit. Si on le mange, ce sera la fin du printemps magique.
Vanessa 


Ecriture subjective, écriture objective


J'étais là, monsieur l'agent, j'ai tout vu. Gigi est arrivée en retard et elle avait apporté la came, comme prévu, sauf que nous, nous avions déjà commencé à consommer. Il faut dire que Sabine est accro. D'ailleurs, ça se sent, elle ne comprend pas bien les consignes qu'on lui donne. Mais revenons à nos moutons. Gigi, je crois qu'elle à passé le garde à l'accueil sans éveiller de soupçons. C'est bien la preuve que c'est une grande pro et qu'elle n'en est pas à son coup d'essai. Moi, je dirais qu'elle fait ça depuis des années. Bon, c'est vrai que je n'en mettrais pas ma main à couper. Moi, monsieur l'agent, je ne trempe pas dans ces affaires louches. J'étais venu pour me changer les idées. Je ne savais pas que ça allait mal tourner, cette histoire. D'un autre côté, elle portait un blouson de cuir. Et on sait très bien quel genre de personne porte un blouson de cuir... Je ne voudrais pas être médisant mais, moi, par exemple, je portais une veste très seyante. Mais j'ai tout vu ! Elle a mis la came sur la table et j'ai bien vu que nous ne pourrions pas résister. Moi, je vous le dis, c'est criminel ! Ça fait des mois que j'essaie de faire un régime et maintenant, à cause de Gigi, j'ai pris deux kilos... Comment ? Quel meurtre ? Il y a eu un meurtre ?! Mais je n'étais pas au courant. Je n'y étais pas, monsieur l'agent, je n'ai rien vu !
Pascal

Ça ne s'est pas du tout passé comme ça, il dit n'importe quoi, celui-là. Si ça se trouve, il est de mèche. J'étais là moi aussi, et je peux vous assurer qu'il y avait déjà plein de came sur la table, de quoi gagner le tour de France pour les cinquante prochaines années. Moi je suis un simple témoin, j'étais venu changer l'ampoule, c'est tout. J'allais repartir quand la dénommée Gigi est arrivée avec son cuir et son gros sac. Mais le sac, il contenait pas de la came, non Monsieur, c'est bien pire que ça. Elle le traînait sur un petit chariot, un diable je crois que ça s'appelle, parce qu'il était très lourd. Elle l'a pas ouvert devant moi, elle a attendu que je sois sorti. Mais j'ai bien vu à sa forme que c'était un cadavre. Bah oui, en plusieurs morceaux. C'est pour ça qu'il était lourd. D'ailleurs il y avait des taches suspectes sur le sol. C'est gens-là, c'est des meurtriers et en plus ils se droguent. Quand je pense que le 12e c'est censé être un endroit calme...
Vanessa

Meurtre et trafic de drogue à l'atelier d'écriture
L'atelier d'écriture Prospero, qui a formé de nombreux et talentueux écrivains, serait le repaire de trafiquants. C'est de drogue qu'il s'agirait selon l'une de nos sources bien informées qui à plusieurs reprises dans son témoignage a parlé de came. Les services de police seraient même intervenus hier soir à la demande de l'électricien de l'établissement qui aurait constaté la présence d'un cadavre lors de la réunion d'un groupe d'écriture. Une information judiciaire a été ouverte. Le procureur s'est refusé à tout commentaire. Le milieu littéraire est en émoi.
Sabine


J'étais là, M'sieur l'agent, j'ai tout vu. Le type, là, le gros avec la chemise déchirée, il était derrière la caisse de la supérette, parce qu'il est vendeur, vous voyez. Donc il était là, tranquille; il attendait la dame, là, avec le panier: il attendait qu'elle pose les choses sur le tapis roulat, pour payer, quoi. Moi j'étais au rayon des yaourt, c'est tout près des caisses; alors quand il y a eu du bruit je me suis retourné, et j'ai vu le grand mec entrer en criant comme un fou. « Ça sent pas bon », je me suis dit; parce que je sens ces choses-là, moi; je suis très intuitif. Je me suis dit: « ça sent les embrouilles. » Et j'avais raison. Le mec, pas le vendeur, hein, l'autre, le coupable; eh bien il a gueulé des trucs très vulgaires, il a poussé la cliente, il lui a renversé son panier. Alors le vendeur il est sorti de sa caisse, et il a dit: « Sortez tout de suite ou j'appelle la police. » Alors le mec il l'a attrapé par la chemise, ça a craqué; et la dame elle a pris une bouteille de Badoit et elle lui a tapé sur la tête. Moi je voulais intervenir, mais c'était compliqué, et puis ça s'est passé très vite. Après il y a un autre type qui est entré, il a dit quelque chose, je n'ai pas bien entendu, et il est tout de suite reparti. Voilà ce qui s'est passé.
Vanessa

Mais non Monsieur l'agent, cela ne s'est pas passé comme vous l'a raconté cet homme, absolument pas. Le vendeur qui était à la caisse, un jeune homme charmant, je choisis toujours sa caisse car il est très serviable, attendait que la dame blonde ait trouvé son porte-monnaie au fond de son sac pour payer. Cette femme, je ne l'avais encore jamais vue. Maintenant je comprends, elle n'étais pas du quartier. Une femme blonde, vulgaire, trop de bijoux, une jupe trop courte, des talons trop hauts, un maquillage trop voyant. Moi j'étais derrière elle, j'attendais mon tour. Ah oui, j'allais oublier, trop parfumée aussi. Eh bien Monsieur l'agent, à mon grand étonnement, cette femme a brusquement refermé son sac à main, pris son sac à provisions, et elle est partie en courant. C'est à ce moment-là que Monsieur Dujardin, Monsieur Dujardin c'est le directeur, est arrivé. Il l'a empêhcée de sortir du magasin. Elle a alors pris une bouteille dans son sac à provisions. Rendez-vous compte Monsieur l'agent, une bouteille! Et elle a essayé de frapper Monsieur Dujardin. Mais Monsieur Dujardin, il ne s'est pas laissé faire. Il a crié, très fort, et des mots que je n'oserais pas vous répéter; mais il est comme ça Monsieur Dujardin, franc et direct. Apparemment elle n'en était pas à son premier coup. Le vendeur, le gentil jeune homme dont je vous ai parlé, est intervenu pour les séparer. Quelle bagarre! Par inadvertance Monsieur Dujardin lui a même déchiré sa chemise! Puis est arrivé Monsieur Delarue, le sous-directeur, mais il est reparti tout de suite en criant à Monsieur Dujardin « Je vais prévenir la police ». La bagarre continuait de plus belle. J'avais mon melon dans la main et j'étais comme hypnotisé. Je n'en croyais pas mes yeux.
Sabine 

Petit fait divers
Vol et bagarre à la superette de M. Delarue, qui déclenche quoi? - difficile à dire, témoignages confus - un peu de casse, des coups mais pas de victimes heureusement. La police arriva rapidement pour calmer le jeu.
Marie-Christine


J’étais là, Monsieur l’agent, j’ai tout vu. J’ai tout vu parce que j’attendais le bus en regardant ce qu’il se passait dans la rue. La dame blonde a garé sa voiture en double-file devant le distributeur de billets. J’ai cru qu’elle allait retirer de l’argent, mais non, elle est entrée dans la boulangerie. Quelque seconde après une autre voiture s’est garée derrière celle de la dame. Vous me suivez Monsieur l’agent ? Trois hommes en sont sortis. Deux devant et un derrière. Ils sont entrés dans la banque, pas dans la boulangerie. Les trois dans la banque. Ils en sont ressortis un quart d’heure après en courant. Mais au même moment la dame blonde est arrivée. Je sais pas d’où elle venait. Elle a pas pu rester un quart d’heure dans la boulangerie, c’est trop long pour une baguette. Il est vrai que je regardais les trois hommes, alors si elle est sortie de la boulangerie pour aller chez le boucher je ne l’ai pas vue. J’en reviens aux trois hommes, Monsieur l’agent. Alors les trois hommes et la femme blonde se sont retrouvés face à face près de leurs voitures. Et bien, j’ai tout vu Monsieur l’agent. Il y en a un qui lui a pointé son revolver sous le nez et un autre qui lui a attrapé le bras et l’a tirée dans la voiture. Le troisième était déjà dedans et avait démarré. Ils sont aussitôt repartis, deux devant et le troisième derrière avec la dame blonde qui avait le revolver sur la tempe. J’ai tout vu, Monsieur l’agent, je vous dis. Tout vu. 
Sabine 

En réalité la dame garée devant le distributeur n’était pas une dame. Elle portait un masque extrêmement bien fait, et elle est rentrée dans la boulangerie à gauche pour ressortir tout de suite par la droite. Vous voyez la boulangerie a deux entrées, ou deux sorties, comme vous voulez. Elle n’a fait que traverser, en fait. Je pense qu’elle n’était là que pour occuper la place devant le distributeur de billets. Quand les autres sont ressortis de la banque, ils ont fait semblant de l’attirer vers eux dans la voiture en la bousculant, mais j’ai vu deux d’entre eux avec un butin monter dans sa voiture à elle (enfin lui). Ils étaient de mèche, Monsieur l’agent, et ils ont tous démarré en trombe. 
Marie-Christine 

Dernière minute – La dépêche du Midi
Cambriolage ce matin sur la place du marché : trois hommes et une femme ont attaqué la banque Edelweiss. De source policière, on apprend que le butin retrouvé dans le coffre de la voiture abandonnée en rase campagne quelques heures après le délit, ne contenait que des billets de Monopoly. Le directeur de la banque portera plainte cependant car il s’agissait de la mallette de jeux qu’il avait l’intention d’offrir à son petit-neveu. De source policière, nous venons d’apprendre que la boulangère a porté plainte pour le vol dans sa boutique de six brioches, dix croissants, et vingt roudoudous dont les malfaiteurs se seraient emparés lors de leur méfait.
Gigi

 * 

J'étais là m'sieur l'agent, j'ai tout vu. Ils sont arrivés à trois sur leurs patins à roulettes, ils se sont assis sur le banc, ils ont sorti leurs paquets de cigarettes qu'ils ont posés à côté d'eux. Moi je croyais qu'ils étaient de sportifs. Puis deux d'entre eux ont échangé leurs blousons. Ces deux-là étaient à peu près de la même taille, le troisième était plus grand. Il portait aussi une casquette et je lui ai vu un piercing à l'oreille. Il paraissait très calme, les deux autres beaucoup plus excités parlaient beaucoup avec les mains. mais de loin je n'entendais rien. On n'aurait pas su dire s'ils allaient rester longtemps ou pas. Etaient-ils fatigués pas une longue distance en patin? Peut-être. Quand tout à coup le plus calme fit le geste de vouloir fumer et bouscula son voisin pour récupérer ses cigarettes, elles n'étaient plus là. Il se leva d'un bond mais se prit le patin dans le pied du banc et est allé se cogner la tête contre le patin de son copain. J'ai entendu un cri précédé d'un bruit sourd, et là, là le sang se répandit sur le chemin. Je vous assure, c'était un accident. 
Maris-Christine

M. l'agent je suis assise sur ce banc juste en face depuis ce matin et j'ai vu arriver ces petits garnements sur leur engin à roulettes ; cela ne s'est pas du tout passé comme on vous le raconte. En fait, ils étaient 6 et il se sont assis sur le dossier du banc, les patins à roulettes sur le banc ! Quel scandale. Moi, je suis trop vieux pour leur dire ma manière de penser, mes rhumatismes me font de plus en plus souffrir. C'est alors que cette femme qui vient de témoigner auprès de vous, s'est approchée du groupe de 6 : 3 filles et 2 garçons habillés de la même façon. Cette femme a commencé à leur dire que ce n'était pas une bonne manière d'utiliser ce banc public, elle avait un parapluie à la main qu'elle agitait dans tous les sens, sa colère grandissait, les jeunes gens ne répliquaient pas sauf un, le plus petit de la bande s'approcha de la femme et marmonna quelque chose. La femme leva son parapluie et l'abattit violemment sur la tête du jeune homme, les autres se précipitèrent pour le soutenir mais la femme s'était transformée en véritable furie. Le sang coulait du front du jeune homme et il reniflait. La femme visiblement plus calme s'éloigna. Un des jeunes avait utilisé son portable pour appeler la police qui arriva dans le jardin une bonne demi-heure plus tard. « Enfin, vous êtes là » !
Gigi 

Fait divers à Neuilly-sur-Seine
Une femme d'une soixantaine d'années à été écrouée ce jour à la prison de Fleury-Merogis après s'être rendue coupable d'une agression. La femme aurait été excédée par un groupe de jeunes gens qui patinaient près du banc sur lequel elle était assise à Neuilly-sur-Seine. Elle s'en serait pris au plus jeune de la bande, un enfant de trois ans et demi, à qui elle aurait asséné de violents coups à l'aide d'un parapluie de marque Burlington. L'enfant aurait succombé aux coups mais le parapluie aurait parfaitement résisté et serait toujours, à l'heure actuelle, en parfait état. Les salariés de l'usine Burlington de Saint-Cloud se félicitent de la grande qualité de leur produit. M. San Marino, le PDG, a promis à ses équipes une prime de fin d'année versée en août. « C'est grâce à ce genre d'incident que notre marque gagne en notoriété », à déclaré le fier PDG lors d'une conférence de presse exceptionnelle. 
Pascal 


J'étais là M. L'agent, j'ai tout vu !
Vu quoi ? Me répond l'homme en uniforme d'un ton agacé.
Eh bien tout ! Pour tout vous dire, je suis Mme Paulette, la concierge de l'immeuble des orchidées. Je vais vous dire ; et bien, M. L'inspecteur...vous m'écoutez ?
Je ne suis pas inspecteur Madame mais commissaire du 14è et je vous interrogerai à votre tour Mme Paulette !
Vous m'avez appelé Paulette, j'en suis toute dessus-dessous. Je vois bien que vous préférez conserver le meilleur témoignage pour la fin, M. le Commissaire du 14è. (elle poursuit) Lorsque l'homme, un grand blond frisé est arrivé près de moi, j'ai tout de suite remarqué son comportement un peu, comment dire, « pas très net », vous voyez ce que je veux dire, n'est-ce-pas ? Il portait un grand imper beige du type que l'inspecteur Colombo portait dans les séries télévisées.
Ecoutez, Mme Paulette, cet homme est mon adjoint et nous sommes ici pour tout autre chose, alors rentrez chez vous et laissez-nous agir.
Je rentrai dans ma loge aussitôt. Le lendemain, je lus dans le journal que ces soi-disant policiers étaient en fait, en train d'attaquer la banque et ce, devant mes yeux. Je m'empressais d'apporter mon témoignage au plus proche commissariat et devant l'inspecteur, je dis : « M. l'agent, j'étais là, j'ai tout vu ! 
Gigi 

Mais la mère Paulette, monsieur le commissaire, elle est connue comme le loup blanc. Elle se fait passer pour une concierge demeurée mais c'est comme qui dirait la chef de toute une mafia de cambrioleurs, c'est le parrain, quoi... enfin, la marraine. Elle repère qui part en vacances, elle note les allers et venues de chacun et ensuite elle planifie les coups avec ses équipes. Et vu son allure de momie gâteau, personne ne se méfie d'elle. D'ailleurs, vous-même, vous vous êtes laisser berner. Évidemment que le cambriolage a eu lieu « devant ses yeux », c'est elle qui coordonnait l'opération. Bien sûr, elle vous a contacté le lendemain mais elle a fait en sorte que ses gars aient le temps de déguerpir avant que vous ne soyez alertés. C'est une maligne, la Paulette. Ses gars sont déjà à l'étranger avec le butin. Et d'ailleurs, vous savez ou elle se trouve en ce moment, la Paulette ? Moi, je vous parie qu'elle est partie avec ses gars. Comment je sais tout ça ? Parce que j'étais justement un de ses gars et qu'elle vient de se faire la malle avec l'argent qu'elle me doit du casse du Crédit Mutuel du mois dernier. Et ce casse-là, je peux vous le décrire dans le détail ; j'y étais, monsieur le commissaire, j'ai tout vu ! 
Pascal

Un immeuble situé dans le 14e arrondissement de Paris a été cambriolé ce matin. Les malfaiteurs sont toujours en fuite. La police est sur la piste d'une chef de gang surnommée Paulette, qui se serait fait passer pour la gardienne de l'immeuble afin d'y introduire ses complices. Son portrait-robot a été réalisé sur les indications d'un ancien membre du gang.
Vanessa